ORCHESTRE DE CHAMBRE DE PARIS
« Dans sa Symphonie n° 8 (1822), Schubert cherche à conquérir la grande forme tout en s’émancipant du modèle beethovénien. Il s’interrompt au début du « Scherzo », conscient de ne pas se maintenir à la hauteur des pages précédentes. Mais les deux premiers mouvements, émaillés d’éclats aussi saisissants qu’inattendus, suffisent à faire de cette symphonie une œuvre accomplie.
En 1918, la victoire des Alliés stimule la créativité d’Elgar, qui écrit alors plusieurs partitions majeures : son Concerto pour violoncelle, tantôt mélancolique, tantôt véhément ou espiègle, s’est imposé comme l’une des principales œuvres pour violoncelle du XXe siècle. À découvrir : la musique passionnée de Zorahayda (1874) du Norvégien Johan Severin Svendsen, inspirée d’une légende mauresque. »
SVENDSEN Zorahayda, légende pour orchestre, op. 11
ELGAR Concerto pour violoncelle en mi mineur, op. 85
SCHUBERT Symphonie n° 8 en si mineur, « Inachevée », D. 759
DISTRIBUTION. Tabita Berglund direction. Alban Gerhardt violoncelle
Théâtre des Champs-Élysées
15 avenue Montaigne Paris – 75008
jeudi 19 juin 2025 – 20h